Date(s)

le 20 octobre 2016

Les organisations syndicales expriment en ce moment des revendications relevant de 2 périmètres bien distincts pour lesquels des amalgames seraient inopportuns. Le premier, le refus de certains cadres formateurs de participer à la permanence de l’encadrement aux côtés de leurs collègues responsables de services de soins ; le second le questionnement de certains agents de Chirurgie viscérale dans le cadre de l’évolution de l’activité privilégiant l’hospitalisation de jour.

Un point commun entre ces 2 sujets, la volonté de l’établissement d’améliorer la prise en charge des patients en préservant la qualité de vie au travail. Cette dernière passe, entre autres, par une gestion équitable des équipes, dans le respect des expertises de chacun.

Ainsi donc pour répondre aux nouveaux enjeux en termes de permanences paramédicales –augmentation de l’activité du CHU ces dernières années, renforcement de la vigilance et du soutien des agents dans un contexte général d’alerte…- l’établissement se doit de réorganiser la répartition de ces permanences paramédicales et surtout de les renforcer. C’est dans cette volonté qu’il a été demandé aux cadres soignants, formateurs au sein des instituts de formation, recrutés depuis 2014 de participer à ces gardes. Leur légitimité à enseigner les bonnes pratiques de terrain auprès des étudiants est garante de leur capacité à accompagner les équipes soignantes des services.

Dans le cadre du renforcement des permanences, il s’agit simplement d’élargir ces modalités à chaque cadre formateur qui aurait à assurer 1 à 2 permanences de 2 jours par an. L’établissement bien évidemment leur donnera les moyens demandés pour qu’ils appréhendent mieux encore le quotidien de leur établissement ; les modalités sont actuellement en discussion et devraient se conclure fin décembre. Le CHU espère que les 18 formateurs en grève sur les 31 que compte l’Institut de Formation en Soins Infirmiers reconnaitront l’intérêt d’intégrer cette organisation solidaire au service des patients. 

Concernant le service de chirurgie viscérale, il s’agit là encore d’adapter les ressources à l’évolution de l’activité et des pratiques médicales. Dans l’intérêt du patient, et grâce aux innovations médicales, il est possible désormais de diminuer les durées d’hospitalisation. C’est ce qui peut être fait en chirurgie viscérale avec l’ouverture d’un secteur d’hôpital de semaine mieux adapté aux nouvelles pratiques médicales et soignantes en chirurgie ; dans ce cadre le 19 lits d’hospitalisation seront fermés le week-end amenant à revoir l’effectif du service. Il faut noter que cependant cette nouvelle organisation permettra de renforcer la présence des soignants auprès des patients  par rapport à  l’organisation actuelle.

Il est légitime, avant toutes opérations de réorganisation, que des questionnements apparaissent ; ceux que portent les agents grévistes sont entendus et évoqués en ce moment même en Comité Technique d’Etablissement. L’établissement, qui porte là un projet soutenu par l’équipe médicale dans l’intérêt des patients, espère pouvoir rassurer les agents sur le fait que cette nouvelle organisation améliore la qualité des soins et les conditions de travail.

Publié le 21 octobre 2016 Mis à jour le 26 octobre 2016