Date(s)

du 1 octobre 2024 au 31 octobre 2024

Octobre Rose, symbolisé par le célèbre ruban rose, marque chaque année un mois d'actions de sensibilisation sur le cancer du sein. À l'approche de la clôture de cette édition 2024, les équipes du service de Gynécologie-Obstétrique du CHU vous rappellent l'importance du dépistage précoce et les points clés à retenir.

Le cancer du sein en chiffres

Avec plus de 60 000 nouveaux cas par an en France, le cancer du sein reste la forme de cancer la plus fréquente chez la femme, et malheureusement la première cause de mortalité par cancer. Cependant, si'il est détecté à un stade précoce, le taux de survie à 5 ans atteint 95 à 99 %, contre moins de 30 % à un stade avancé avec métastases.
Ces chiffres mettent en lumière l'importance du dépistage pour un diagnostic précoce.

Quels sont les facteurs de risque ?

Certains comportements peuvent augmenter les risques de développer un cancer du sein :
  • Consommation d'alcool ;
  • Surpoids ou obésité ;
  • Tabagisme ;
  • Alimentation déséquilibrée ;
  • Manque d'activité physique.
Des actions préventives simples peuvent réduire ces risques, telles que la limitation à deux verres d'alcool par jour, l'arrêt du tabac, une alimentation saine et une activité physique régulière (comme 30 minutes de marche ou de vélo par jour).

Les outils du dépistage

Le dépistage repose sur plusieurs examens complémentaires : examens cliniques et examens radiologiques.
  • L'examen clinique : réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme, il consiste en une inspection et une palpation des seins. Cet examen est conseillé annuellement ou en cas de changement au niveau des seins (boule, rougeur, rétraction, modification du mamelon, etc.).
  • La mammographie : recommandée tous les deux ans à partir de 50 ans pour les femmes sans autre facteur de risque. Elle fait partie du programme national de dépistage organisé pour les femmes âgées de 50 à 74 ans, avec une double lecture systématique des clichés pour garantir la qualité du diagnostic.
  • Et l'imagerie médicale plus poussée, si nécessaire : échographie et IRM.

Qui est concerné par le dépistage ?

Selon le niveau de risque de chaque personne, le rythme des examens est variable.
  • Pour les femmes qui n'ont pas d'autre facteur de risque que leur âge :
    • 1 examen clinique 1 fois par an à partir de 25 ans
    • 1 mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans

Après 74 ans, le dépistage continue !

Contrairement aux idées reçues, le dépistage ne s'arrête pas à 74 ans. Plus d'un quart des nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués après cet âge, et 48 % des décès par cancer du sein surviennent après 75 ans. Il est donc essentiel de continuer les examens cliniques et mammographies régulières même après 74 ans.

Informez-vous et consultez les professionnels !

Le dépistage est un choix personnel. Pour faire un choix éclairé, il est essentiel de s'informer. Votre médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme sont vos meilleurs interlocuteurs pour répondre à toutes vos questions. Vous pouvez également consulter des sources fiables comme le site de l'Institut National du Cancer (e-cancer.fr).

Ensemble, restons vigilants et mobilisés pour prévenir et dépister le cancer du sein. Octobre Rose est l'occasion de rappeler que chaque geste compte !
Publié le 21 octobre 2024 Mis à jour le 22 octobre 2024