Vous êtes ici : Le CHU d'Angers nos démarches écoresponsabilité
En 2005, le 34e congrès de la Fédération Internationale des Hôpitaux à Nice soulignait que "l'hôpital a par sa vocation, ses missions et ses activités, une plus grande responsabilité et un devoir d'exemplarité dans la mise en place d'une stratégie de développement durable". Le CHU d'Angers s'est activement inscrit dans cette politique volontariste d'écoresponsabilité.
L'agenda CHU 21
Le CHU intègre le développement durable à l'ensemble de ses projets et à son projet d'établissement au titre du projet "Agenda CHU 21" :
Le projet de prise en charge fait une large place à l'amélioration de l'accueil et au droit des usagers.
Le projet qualité risques et évaluation intègre la vigilance au regard de la santé des populations et promeut les démarches de prévention des risques et de santé publique.
Le projet managérial prend en compte les objectifs de la nouvelle gouvernance, du management participatif et de l'association des parties prenantes.
Le projet de gestion des ressources humaines avec des préoccupations sociales affirmées propose la mise en œuvre d'outils d'équité sociale.
Le Programme "Agenda CHU 21" cible le champ opérationnel et les actions relevant des dimensions environnementales et économiques du développement durable.
Les actions concrètes
Le programme "Agenda – CHU 21" est décliné en fiches action :
- mieux prendre en compte les normes environnementales dans les constructions,
- réduire la production de déchets,
- acheter responsable améliorer le tri sélectif des déchets économiser l'eau, l'énergie mettre en œuvre le plan de déplacement d'établissement
- améliorer les qualités de vie au travail conforter le CHU en tant qu'employeur citoyen
- informer et sensibiliser au développement durable les parties prenantes.
Le comité de pilotage
Un pilotage pour suivre, rendre compte et évaluer. Démarche transversale par excellence, le projet de développement durable est piloté par un comité de pilotage comprenant des représentants du conseil de surveillance, des représentants de la Direction, un représentant de l'ADEME. Ce comité de pilotage se réunit deux fois par an. Un bilan annuel est transmis au conseil de surveillance.
Le CHU, un acteur économique et social du territoire
Etablissement de santé de premier plan, il emploie 4856 agents hospitaliers et recense 404 738 journées d'hospitalisation et 358 748 consultations externes en 2010. Son budget d'exploitation s'élève en 2010 à 402 millions d'euros et ses investissements à 33 millions d'euros.
Acteur sur son territoire, il est engagé dans une communauté hospitalière de territoire. Il est signataire de la charte d'engagement Plan Climat-Energie Territorial, membre du réseau AQUAREL, du club environnement – sécurité du Maine et Loire et participe au Co-Mobiles.
Acteur sur son territoire, il est engagé dans une communauté hospitalière de territoire. Il est signataire de la charte d'engagement Plan Climat-Energie Territorial, membre du réseau AQUAREL, du club environnement – sécurité du Maine et Loire et participe au Co-Mobiles.
Un investissement de taille pour l'environnement :
la chaufferie biomasse du CHU
Cette installation à haut rendement, d’une puissance totale de 6,7 MW a nécessité 18 mois de travaux et après 1an de fonctionnement ; l’établissement de santé a vu une importante partie de son pôle énergie renouvelée.
Le CHU a confié à Dalkia (groupe EDF) la conception, la construction et l’exploitation de ses installations de chauffage, de ventilation, de traitements d'eau, de production d'eau chaude sanitaire et de froid. Pour ce faire, une chaufferie biomasse a été installée dans la zone logistique du CHU, sur le plateau des Capucins.
Cette chaufferie biomasse est composée de 2 chaudières à haut rendement limitant, sur la durée du contrat, la facture énergétique. En effet grâce à elle, 85 % de la production générale de chaleur est désormais émise par une source d’énergie renouvelable, en l’occurrence des plaquettes forestières issues des forêts du Maine-et-Loire et des départements voisins. Le nouvel équipement diminue l’émission de CO² de 16 000 tonnes/an, ce qui contribue à la décarbonation du mix énergétique régional.
> télécharger le dossier de presse du 16 septembre 2015