Les sages-femmes, identifiées comme professionnelles médicales de premiers recours et indispensables dans le domaine de la santé génésique des femmes, en périnatalité et parentalité ont vu leurs compétences évoluer depuis de nombreuses années.

Ainsi selon l’article L 4151-1 du Code de la Santé Publique, modifié par la Loi n°2016-41 du 26 janvier 2016, « l’exercice de la profession de sage-femme comporte la pratique des actes nécessaires au diagnostic, à la surveillance de la grossesse et à la préparation psychoprophylactique à l’accouchement, ainsi qu’à la surveillance et à la pratique de l’accouchement et des soins post-nataux en ce qui concerne la mère et l’enfant (…) La sage-femme peut effectuer l’examen postnatal (…), la réalisation de consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention ainsi que les interruptions volontaires de grossesse (…) sous réserve que la sage-femme adresse la femme à un médecin en cas de situation pathologique. Les sages-femmes sont autorisées à concourir aux activités d’assistance médicale à la procréation, dans des conditions fixées par décret. »

Les sages-femmes conduisent des interventions médicales préventives, éducatives, diagnostiques et thérapeutiques.

La profession de sage-femme s'exerce en milieu hospitalier, en secteur libéral, en cabinet médical, au domicile des patientes, dans les centres de planification, d'éducation familiale et de protection maternelle et infantile ou encore en maison de santé pluridisciplinaire. Le diplôme d’État français de sage-femme confère un haut niveau de qualification permettant d'exercer dans l'Union européenne, au Québec, et dans d'autres pays du monde.