Date(s)

le 23 mai 2019

Un article de Sciences et Avenir traitant de la « médecine anthroposophique » suggère que cette pratique aurait pu être exercée par un ancien praticien hospitalier au sein de notre CHU.

Bien entendu, comme il se doit, les praticiens de notre établissement prennent en charge les patients au sein d’équipes hospitalo-universitaires  selon des procédures validées par les sociétés savantes.

Ainsi le médecin, pointé par Sciences et Avenir, n’a jamais été autorisé à pratiquer la médecine dite anthroposophique au CHU. C’est une pratique inconnue des praticiens de l’établissement, le médecin en question ayant déclaré de surcroit qu’elle n’avait jamais eu ce type de pratique dans l’établissement.

Par ailleurs, c’est à tort que le journaliste de Sciences et Avenir indique que ce médecin aurait été chef de service de gynécologie. Ce médecin généraliste a été, un temps, responsable de l’unité d’orthogénie et elle y a rempli ses missions sans que l’établissement n’ait eu à connaître de difficultés de prise en charge.

Elle exerce désormais en secteur libéral en ville et n’a conservé que 2 vacations en tant qu’attachée au sein du CHU. Elle y donne satisfaction, dans le respect des protocoles et des règles de bonnes pratiques hospitalières. Hors enceinte du CHU, son approche médicale relève de sa propre responsabilité.

Le CHU accorde sa confiance à l’ensemble de ses médecins et n’a par conséquent aucune raison de remettre en cause la parole du médecin en question,  qui affirme n’avoir jamais exercé cette activité de médecine dite « anthroposophique » au sein de l’établissement. 

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Publié le 24 mai 2019 Mis à jour le 15 janvier 2021