Date(s)

le 6 avril 2017

Le CHU d’Angers et ses partenaires ont reçu le soutien de l’Agence Européenne du Médicament, pour explorer une nouvelle piste pour le traitement d’une maladie auto-immune rare : le syndrome des antiphospholipides (SAPL). Il s’agit d’une démarche qui a permis, pour la première fois sur le plan européen, de statuer sur le potentiel de ce traitement dans la prise en charge des patients avec un SAPL.

L’Agence Européenne du Médicament a accordé au CHU d’Angers, le 12 janvier 2017, la désignation de « médicament orphelin » pour l’Hydroxychloroquine dans le traitement du SAPL (EU/3/16/1820), suite au dépôt du dossier de demande du Dr Cristina Belizna, Maitre de Conférence en Médecine Interne.

La désignation médicament orphelin de l’Hydroxychloroquine dans le SAPL offre de réels atouts pour poursuivre le développement d'un médicament et faciliter sa valorisation auprès des industriels du médicament. Il s’agit d’une première étape encourageante dans l’espoir d’un traitement efficace pour le SAPL.
Grâce à cette nouvelle désignation, tous les feux sont au vert pour développer le recours à ce traitement prometteur pour le SAPL : cadre réglementaire, incitation financière pour les laboratoires qui s’impliqueront dans ces projets, etc. En d’autres termes, c’est un nouvel espoir pour les quelques 103 000 patients touchés, en Europe, par cette pathologie.
 
Le syndrome (des) antiphospholipides (SAPL), est une maladie auto-immune rare. Les personnes touchées ont une tendance accrue à former des caillots sanguins. Les mécanismes d’apparition des caillots sont divers, incluant la présence des anticorps dirigés contre les phospholipides membranaires (anticorps antiphospholipides).
 
 
Publié le 6 avril 2017 Mis à jour le 15 janvier 2021